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L’entretien professionnel, une nouvelle chance pour la formation professionnelle

 

Tous les salariés connaissent l’entretien annuel qui permet de faire le bilan de l’année écoulée et d’établir les perspectives pour les mois à venir. Mais l’entretien professionnel est aussi important même s’il a lieu tous les deux ans. Il intervient dans le cadre de la loi du 05 mars 2014 sur la réforme de la formation professionnelle.

 

Un entretien obligatoire tous les deux ans

 

Ce rendez-vous est obligatoire et permet de faire le point sur l’évolution professionnelle du salarié, mais il se distingue de l’entretien annuel. En effet, il n’est pas question d’échanger sur la qualité du travail, ni de son évaluation au sein de l’entreprise. Mais bien d’établir les possibilités de formation pour que le salarié évolue au sein de la société, pour changer de poste ou acquérir de nouvelles compétences.

Lors de cet échange, il est nécessaire d’identifier les possibilités d’évolution pour le collaborateur dans l’entreprise et d’établir les besoins de formation pour qu’il puisse arriver à atteindre ses objectifs.

 

Comment se passe l’entretien professionnel ?

 

L’entrevue a lieu dans les locaux de l’entreprise, pendant les heures de travail de l’employé. Ce temps est considéré comme du temps de travail effectif.

C’est le chef d’entreprise qui définit le contenu de l’entretien en fonction de la stratégie et des besoins de l’établissement. Un contenu peut exister : il est fixé par accord de branche ou d’entreprise.

 

Qui est concerné par l’entretien professionnel ?

 

Tous les salariés en CDD ou CDI sont concernés, qu’ils travaillent à temps plein ou à temps partiel, dans toutes les entreprises quelle que soit leur activité.

Dès que le collaborateur reprend son activité après une période d’interruption, l’entretien professionnel doit être systématiquement proposé. Il peut s’agir d’un congé maternité, d’adoption ou d’un arrêt maladie de plus de 6 mois ou encore un congé sabbatique.

Un bilan est établi tous les 6 ans : cela permet de faire un état des lieux du parcours professionnel du salarié. On peut aussi vérifier qu’il a bien suivi une action de formation ou qu’il a bénéficié d’une progression salariale ou professionnelle.

Il existe des sanctions si l’employé n’a pas bénéficié de ce dispositif dans une entreprise de plus de 50 salariés, ni d’aucune action de formation pendant les 6 dernières années. Le chef d’entreprise doit alors donner 3000 euros de formation sur le CPF du salarié

 

 

Pour en savoir plus : 

En quoi consiste l'entretien professionnel ?

Textes de lois et références : 

 

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